Critique de GN : Fauve
Fauve.
Mais faut pas qu’tu désespères perds pas espoir
Promis juré qu’on la vivra notre putain d’belle histoire
Si vous avez déjà écouté Fauve, vous avez peut-être été déstabilisé. Par la simplicité et la justesse des paroles, par le flow urgent comme si on devait prendre un train. Vivre maintenant parce que dans une minute il sera trop tard, parce que la vie ne nous attendra pas. Tant pis si ça grince, si ça chie, tant pis si ça coince.
Fauve est un jeu de quatre heures...
L’art et le GN – compte rendu de table ronde
J’ai eu le plaisir d’animer au LaboGN 2016 (1) une table ronde intitulée pompeusement “L’art et le GN” et dont le texte de présentation est : “Le Grandeur Nature est un médium à la croisée des chemins, entre l’écriture, la scénographie, l’aspect contemplatif, subversif, pour le beau ou le frisson, avec des techniques du cinéma et du théâtre. Dans quelle mesure s’agit-il d’un art et pourquoi nous retrouvons-nous dans celui-ci ?”
En présentation, j’ai expliqué...
Des bonnes adresses pour les vacances
La rédaction prend quelques vacances au mois d’août, c’est l’occasion de (re)lire tout ce que vous avez manqué sur Electro-GN au cours des derniers mois.
Et si vous êtes encore en manque, voici quelques liens utiles.
Pour participer au blog :
– Pour proposer vos articles, il vous suffit de faire un mail à contact@electro-gn.com. Nous sommes intéressés par le partage d’expérience, tout comme vos réflexions personnelles.
Pour commencer le jeu de...
Critique de GN : Timing
La musique revient, j’échange un regard complice avec ma partenaire de jeu. Je viens de lire les dernières lignes d’une histoire qui m’a transportée toute une après-midi. Je mets un peu de temps à sortir du sas, la gêne est vite brisée par les premiers sourires, les mots échangés. Je me sens usé, fatigué mais calme, je suis bien.
Qui ne s’est pas déjà interrogé sur les hasards de la vie et surtout celui des rencontres ? Qui ne s’est pas déjà demandé comment son...
Le bleed de l’organisateur
Jusqu’à présent, je pensais que les organisateurs étaient protégés par une barrière invisible et que le positionnement de l’organisateur impliquait une mise à distance du jeu, saine et salutaire. Or, il n’en n’est rien. Il m’est arrivé d’être rattrapée par l’émotion d’un jeu et de ne plus parvenir à gérer mes propres émotions. Mes sentiments se sont collés à ce que mes joueurs vivaient à travers leurs personnages. J’assimile cela au phénomène du bleed,...
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