Titre du jeu : De Charybde en Cylon
Association organisatrice : GNiarc
Date du jeu : 21 août 2015
Durée de jeu : environ 15 heures
Nombre de Pjs 70
Nombre de Pnjs 10
Les noms et prénoms des organisateurs :
Pierre-Olivier Blondont, Damien Trente, jean-Benoît Testart
D’où vient l’idée de ce jeu, qu’est-ce que ce jeu est, et qu’est-ce qu’il n’est pas ?
Ce qui nous a intéressé dans l’univers de Battlestar Galactica, c’est avant tout l’aspect tragique de la série. Les humains fuient la menace et tentent de réagir à toutes les crises qu’ils subissent. Ce qui leur permet de tenir le coup, c’est le maigre espoir de trouver la Terre. Nous voulons que le jeu reflète cette ambiance tragique à travers la survie des personnages, la coopération dans une société très fragile et la terreur de l’ennemi.
Il ne s’agira pas d’un jeu d’action où les armes règlent tous les problèmes (quelques-uns peut être ?). Nous voulons que l’ambiance passe avant la compétition pour la survie. Si votre personnage doit mourir, son calvaire sera long. C’est une vraie part du jeu et non un échec du joueur !
Qui sont les personnages (en gros) et quelle est la raison de leur présence ?
Dans l’univers de Battlestar Galactica, 50.000 humains ont réussi à échapper à un holocauste nucléaire sur leurs planètes. Cette destruction a été déclenchée par les Cylons, des robots qu’ils ont eux-même créé, mais qui ont fini par se retourner contre leurs maîtres.
Les survivants sont donc à bord d’une flotte de vaisseaux civils accompagnés d’un croiseur de combat, le Battlestar Galactica. Notre jeu se déroulera sur un vaisseau civil scientifique dans le contexte du début de la série. Peu avant le jeu, de nombreux réfugiés ont été transféré sur ce vaisseau pour faciliter leur gestion (rationnement, besoins sanitaires, sécurité…).
Malheureusement, les humains viennent également d’apprendre que les cylons peuvent prendre l’apparence humaine. Nous prenons volontairement de la distance avec la trame scénaristique de la série.
Vous travaillez comment ? Vous avez une méthode d’écriture ? Vous écrivez vos fiches dans votre coin ? C’est quoi la méthode, telle que vous l’expliqueriez à un nouveau venu dans l’équipe ?
Nous avons d’abord pris le temps de construire les fondations du jeu à partir d’un fichier googledoc pour un brainstorming. Se mettre d’accord sur l’ambition du jeu et une vision commune du projet. Chose rare pour une équipe qui travaille ensemble pour la première fois, nous avions beaucoup de points communs dans nos attentes.
Avec Skype et Google Drive, nous avons ensuite établi les bases du jeu : règles, sources d’inspiration, méthode de construction des personnages, tableaux récapitulatifs… Cela permet de discuter sans forcément se réunir dans un même endroit, de compléter les documents pendant nos réunions et que tout le monde y ait accès. Il est alors facile de consulter les avancées des autres organisateurs et de les commenter en dehors de réunions.
Enfin, nous avons découvert l’outil Créa’GN, suite à un atelier des GNiales. Etant donné le nombre de joueurs prévu, nettement supérieur à ce que nous faisions jusqu’à présent, il nous a paru très utile de limiter les pertes de temps de gestion ou de communication par mail. C’est un outil plus adapté pour des GN classiques med fan avec beaucoup de joueurs, mais la base est facilement adaptable. Là encore, les apports en terme de communication d’équipe sont très intéressants et ça se couple très bien avec Google Drive. En plus de ça, la prise en main est assez facile.
Logistiquement, c’est un challenge ? Pourquoi ce site de jeu, ces décors ? S’il y a des règles de jeu spécifiques, qu’apportent-t-elles au jeu ?
Notre association n’a jamais organisé de GN dans un contexte de science-fiction ; Cela va donc nécessiter beaucoup de travail de création de matériel et de décors. Nous voulons utiliser au maximum les effets lumineux pour créer l’ambiance et limiter le camouflage de la salle de spectacle. Le centre socio-culturel de Val’Rhonne (en Sarthe) a déjà une allure de vaisseau et nous donnera accès à différents espaces de jeu.
Nous comptons également utiliser un effet de scénographie pour jouer sur la notion du temps au cours du jeu. À certains moments, les lumières déclineront et une bande sonore annoncera une transition dans le jeu. Cela signifiera pour les joueurs qu’ils ont quelques minutes pour terminer leur action en cours et qu’ils doivent trouver un lieu de repos. Après, chacun devra consommer une ration de nourriture ou en subir les conséquences… Ces ellipses représenteront un temps indéfini, mais long du point de vue des personnages.
Nous avons également suggéré aux joueurs de nous aider et certains ont proposer de la déco ou encore un coup de main technique. De cette façon, nous avons par exemple réussi à développer un petit programme qui sera utilisé en jeu et que nous n’aurions pas su faire nous-même.
La coopération avec MGN studio nous permettra aussi d’utiliser des effets déjà conçu pour un GN Battlestar Galactica il y a quelques années.
Si c’est important et spécifique, pourquoi ce format (nombre de joueurs et durée de jeu) ?
Nous avons défini ce nombre de joueur dans le but de reproduire une ambiance de foule de réfugié tout en restant dans la mesure du réalisable pour nous et pour le site.
Le jeu est axé sur la tragédie et la montée en tension à bord de ce vaisseau. Il se déroulera durant toute une journée de 9 h le matin jusque tard dans la nuit. De cette façon, nous voulons garder un rythme et jouer sur la fatigue physique que pourraient ressentir les joueurs.
Pour bien préparer cette ambiance, le vendredi soir sera consacré à la préparation avec des ateliers et briefing. Ils seront notamment utiles pour se familiariser avec quelques effets de mise en scène (ellipses, bonds PRL, besoin de manger des rations…) et règles du jeu particulières (compétences de mécanique, informatique, règles de psychologie…)
De même, comme se jeu s’annonce éprouvant physiquement et moralement, nous avons choisi de consacrer le dimanche au repos et au débriefing pour chacun puisse rentrer chez lui dans de bonnes conditions.
Si on devait parler de votre jeu dans une critique sur Electro-GN, qu’est-ce qui serait un bon angle d’attaque ? De quel aspect de votre jeu devrait-on parler avant tout ?
Toute la difficulté tient pour nous à construire une ambiance tragique tout en laissant les joueurs maîtres de leur jeu. Nous ne voulons pas leur faire subir le jeu. Ce sont les personnages qui doivent être frustrés et non les joueurs. Si notre pari réussi, la critique trouvera sans doute de la matière dans la mise en scène (événementiel et scénographie) et dans la psychologie des personnages (très inspiré du GN Angst du 5ème Eléphant)
Vous pouvez présenter un peu l’asso et son identité ?
GNiarc est une petite association qui cherche à développer le GN en Sarthe et à motiver des projets et des organisateurs. Nous essayons de proposer des jeux variés avec comme point commun la recherche d’ambiances riches. 2015 est une année faste, grâce à l’arrivée de nouveaux organisateurs et à l’aboutissement de pleins de jeux.
Et vous ? Le groupe des organisateurs, vous êtes qui ?
PierreO, Damien et Jean-Benoit, 3 orgas qui ont découvert qu’ils avaient un souhait commun : construire un GN tragique dans l’univers de Battlestar Galactica.
23 juillet 2015 at 8 h 51 min
Un titre de jeu du niveau de “La ruée vers l’orc” ! 🙂
23 juillet 2015 at 9 h 05 min
Un GN en Sarthe, un jeu en séquence, du Battlestar Galactica, des ateliers… mais que demande le peuple ? Bravo, ça s’annonce trés bien !
23 juillet 2015 at 9 h 22 min
Courage les gars 😉
24 juillet 2015 at 8 h 28 min
Il nous reste quelques places. Vous pouvez nous contacter sur : decharybdeencylon at gmail.com
26 juillet 2015 at 14 h 36 min
Très heureuse pour vous, je souhaite à votre jeu un beau succès 🙂
9 janvier 2016 at 23 h 55 min
Un avis de joueurs : une très belle experience de jeu dans un univers très bien reconstruit. Les effets sonores et lumières ont été réussi et le système de séquences efficaces. Pour nous autres pauvres réfugiés en fond de cale, le jeu s’est un peu essoufflé, mais étant couche tôt, je n’ai aucun regret. Merci encore et bravo !