Titre du jeu de rôle Grandeur Nature : Rouge comme la neige
Association organisatrice : Les Arts Dés Idées
Date du jeu : Session 3 le 8 mars (places dispo à ce jour)
Session 4 le 9 mars (complet à ce jour)
Durée de jeu : entre 4 et 6h de jeu
Nombre de Pjs : 11
A-t-il déjà été organisé, et si oui, quand ? En décembre par la même équipe, et encore avant par d’autres. Le jeu est paru initialement dans GN Mag n°21 (décembre 2006 – février
2007).
2007).
Les auteurs : Marie-Claire Artaud, Olivier Artaud, Sylvestre Delacour, Sébastien Duverger Nedellec
“1960, dans le sud des Andes péruviennes. Au cuello de la torre (col de la Tour), autrefois lieu de passage stratégique dans l’Empire Inca, dans un décor blanc de glace et de neige comme il en règne ici à longueur d’années, survit une station d’observations météorologiques et astronomiques. Nous sommes en mai mais c’est l’hiver, et une violente tempête de neige se déchaîne au dehors, n’accordant que peu de répit aux personnes à l’abri dans la station. Mais dans cet espace confiné, la tension monte peu à peu, les esprits s’emballent, les plus raisonnables perdent pied avec la réalité… Le vrai danger est-il dehors ? Et en cas de problème, qui sera assez fou pour aller les secourir ?”
Présentez-nous un peu l’asso et son identité !
L’association les arts dés idées est une association iséroise qui a pour objectif de tester des idées nouvelles et de nouveaux concepts dans l’organisation de GN. Pour ce faire elle participe à de multiples prestations et événements afin d’assurer un soutien financier à la création et au développement de sa branche recherche et développement.
Et vous ? Le groupe des orgas, qui êtes-vous ?
Quicky, je suis étudiant en socio-anthropologie et je travaille sur l’intentionnalité de la balle de ping-pong en jeu de rôle grandeur nature en m’inspirant des théories de la socio-anthropologie du jeu. Je suis plus sur l’axe logistique matériel et administratif.
Ed est manip radio à Aix en Provence et il s’occupe essentiellement du soutien émotionnel et de la technique.
D’où vient l’idée de ce jeu, qu’est-ce que ce jeu est et qu’est-ce qu’il n’est pas ?
Notre projet repose sur la volonté de mettre en place le moins de narratif possible dans une murder qui en possède potentiellement beaucoup, tout en valorisant un scénario riche. Nous avons donc mis en place un dispositif éliminant au maximum les interventions hors-jeu des orgas pour placer les joueurs dans une position d’acteurs autonomes. Un exemple simple : si les joueurs souhaitent manger, ils ouvrent les placards, se font à manger et profitent des denrées présentes sur place, par exemple.
Qui sont les personnages (en gros) et quelle est la raison de leur présence ?
Les personnages sont des membres d’une cordée d’alpinistes en montagne, mais la tempête les surprend et ils sont contraints de trouver un moyen de s’abriter s’ils ne veulent mourir de froid.
Comment travaillez-vous ? Avez-vous une méthode d’écriture ? Écrivez-vous vos fiches dans votre coin ? Quelle est votre méthode, telle que vous l’expliqueriez à un nouveau venu dans l’équipe ?
Nous avons adapté une murder déjà écrite et qui était cohérente. Donc nous n’avons aucun mérite à ce niveau là.
Logistiquement, c’est un challenge ? Pourquoi ce site de jeu, ces décors ? S’il y a des règles de jeu spécifiques, qu’apportent-t-elles au jeu ?
Il a fallu pas loin d’un an de préparation, une centaine d’heures de bricolage, un petit millier d’euros de budget pour arriver au résultat que nous avons maintenant. C’était long, c’était dur, mais nous sommes fiers du résultat obtenu. Nous avons accès à un site magnifique qui a requis une longue recherche pour que le cadre corresponde à nos espérances. Pas de règles spécifiques même si je rêve secrètement de mettre des balles de ping pong partout (rires).
Pour cette session, qu’est-ce que vous espérez, que diriez-vous à vos joueurs pour être sûrs qu’ils comprennent bien votre volonté ?
On ne dira rien de plus que les règles de sécurité et d’interactions. Nous sommes un peu des architectes : on met en place un cadre, un espace potentiel et c’est aux joueurs d’interagir et de vivre avec. Les personnages se suffisent à eux-mêmes au niveau des intentions et des personnalités et l’histoire que nous souhaitons raconter est cohérente et unique.
Si on devait parler de votre jeu dans une critique sur Electro-GN, quel serait le meilleur angle d’attaque ? De quel aspect de votre jeu devrait-on parler avant tout ?
On devrait tout d’abord rendre hommage au travail des auteurs, au formidable investissement des joueurs, on devrait parler de SOS désistement qui nous a sauvés lors de la première session du jeu, du site du jeu, magique et magnifique, des bricoleurs qui nous ont aidés, on devrait parler de notre capacité à nous projeter loin du réel pour le temps d’un jeu. La particularité de notre style de jeu est d’être au plus proche de la réalité en ouvrant des possibilités aux joueurs d’agir en toute liberté.
Infos, inscriptions : http://pp-gn.blogspot.fr/2012/ 12/murder-party-rouge-comme- neige.html – PAF 20€
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11 février 2013 at 9 h 54 min
Chouette approche, immersive. Je suppose que les zorgas sont présents pour ajuster le “volume” émotionnel du RP.
Petite remarque toute personnelle pour les fiches de présentation des previews, une entrée “localisation” avec un n° de département serait fort appréciable. Et à nouveau merci d’ouvrir cette
fenêtre sur les projets français (et autres).
13 février 2013 at 1 h 29 min
Nombre de place restante pour le
vendredi : 5
13 février 2013 at 3 h 12 min
J’espère que vous l’avez un peu réécrit ce scénario. Parce que cohérent ce n’est pas exactement comme cela que je le qualifierai.
Maintenant, je serais curieux de voir quelques photos de votre projet qui a l’air bien sympa.
13 février 2013 at 8 h 29 min
Oui, on a ré-écrit le scénario, retouché deux ou trois points afin de la rendre fluide en fonction de nos exigences. Et puis si tout se passe bien pour la prochaine session, il y aura vraiment
une tempête de neige.
14 février 2013 at 7 h 08 min
Nombre de place restante pour le
vendredi : 3
13 mars 2013 at 16 h 26 min
De retour des Andes (ou du Vercors, c’est selon) : pas de tempête de neige, mais un très bon moment quand même. Critique à paraître prochainement !
24 mars 2013 at 11 h 15 min
Sois indulgent avec la qualité du scénario…