Titre du jeu de rôle Grandeur Nature : Queeristan
Association organisatrice : Organisé sans structure associative.
Date d’ouverture des inscriptions : ouvert jusqu’au remplissage des sessions
Localisation : Saint-Ouen et Paris
Lien vers les inscriptions : https://docs.google.com/forms/
Date du jeu : 11 mars 2023 et 10 juin 2023
Durée de jeu : 1h30 d’atelier et 6 heures de jeu environ
Nombre de PJ : 10
A-t-il déjà été organisé, et si oui, quand ? Oui une première session a eu lieu en mars 2022
Les auteurs : Drey Hackhause et Matthieu PB
Pitch du jeu :
Un groupe de personnes créent une asso pour mener des actions queer coup de poing. Iels apprennent à se connaître eux-même et entre eux, à s’entraider, mais également à exprimer leurs envies, enthousiasmes, ambitions, limites et désaccords…
D’où vient l’idée de ce jeu, qu’est-ce que ce jeu et qu’est-ce qu’il n’est pas ?
Queeristan est un jeu grandeur nature pour adultes qui s’inscrit dans la veine narrativiste. Il s’agit de proposer un jeu intime, politisé, inclusif et intersectionnel autour d’une expérience commune, celle de l’engagement au travers de la création d’une association et des prises de décisions collectives que cela amène… Ce jeu s’intéresse aux questions portées par la communauté LGBTQIA+ dans l’espace social et politique actuel. Il ne s’agit pas de gagner quoi que ce soit ni de s’inscrire dans le courant “play to loose”, mais bien d’explorer les liens entre les personnages ainsi que les dynamiques de groupe car l’intime est politique.
C’est aussi une sorte de suite au jeu “I am what I am”, interrogeant des questions LGBTQIA+ et politiques, là où I am what I am était un jeu pédé et plus intime.
Qui sont les personnages (en gros) et quelle est la raison de leur présence ?
Les personnages ont entre 20 et 45 ans et sont parisiens. Non-binaires, femmes, hommes, trans, cis, homos, bis ou pans, ils se définissent comme LGBTQIA+. Ils se rencontrent à l’invitation de deux d’entre elleux qui proposent de se réunir pour créer une association afin de mener des actions coup de poing.
Comment travaillez-vous ? Avez-vous une méthode d’écriture ? Écrivez-vous vos fiches dans votre coin ? Quelle est votre méthode, telle que vous l’expliqueriez à un nouveau venu dans l’équipe ?
Nous voulions éviter de parler de situations que nous connaissions de seconde main, et à deux nous ne pouvions prétendre connaître la réalité vécue par nos 10 personnages. Nous avons donc fait circuler un questionnaire qui interrogeait le parcours de vie. Nous avons eu plusieurs dizaines de réponses. Parmi celles-ci nous avons sélectionné celles qui nous paraissaient complémentaires en termes de situation et de jeu, et nous les avons utilisées, avec seulement quelques ajouts narratifs, comme fiches de personnage. Chacun de nos joueurs basera donc son personnage sur des situations vécues.
Logistiquement, c’est un challenge ? Pourquoi ce site de jeu, ces décors ?
Pour pouvoir être organisé facilement, le jeu a été pensé pour être organisé dans un appartement qui peut accueillir dix joueur·e·s et 1 à 3 orgas.
Si c’est important et spécifique, pourquoi ce format ?
Nous prévoyons 1h30 d’ateliers pour environ 6 heures de jeu. Nous voulions un jeu accessible, donc jouable sur une journée. Les ateliers sont nécessaires car les joueur·e·s vont compléter leur back, se créer une histoire commune, apprendre à se connaître.
Pour cette session, qu’est-ce que vous espérez, que diriez-vous à vos joueurs pour être sûrs qu’ils comprennent bien votre volonté ?
Le principal objectif du jeu est donc de partager autour de thèmes militants, autour de la vie de personnes LGBTQA et/ou racisées. C’est aussi l’occasion de faire jouer une palette de personnages LGBTQA différents.
Et vous ? Le groupe des auteurs, qui êtes-vous ?
Un copain et une copine, GNistes depuis plusieurs années, qui avions envie de creuser et de partager sur les questions d’intersectionnalité.
6 mars 2023 at 8 h 55 min
Ça a l’air bien chouette ! Le choix de baser les personnages directement sur des témoignages est intéressant, bien que faisant un peu craindre de trahir l’histoire de la personne et ajoutant une pression en ce sens. S’il est joué plus au sud dans le futur, je me laisserai sans doute tenter 🙂