Association : Nor-Géhenne
Lire la note d’intention : https://drive.google.com/file/d/1e_akiI_HNYs_RmIn8f57Kjl1xedOWLgd/
Réserver sa place : https://www.facebook.com/events/1653683041443641/
Infos pratiques :
- Où : Château de Condé-sur-Iton (27, Eure)
- Quand : 8 au 11 août 2019 (3 jours avec introduction et brunch le dimanche matin)
- Qui : 200 à 300 places au total
- Participation aux frais (PAF) :
- 90€ place standard (PJ) ou 135€ tarif solidaire (débloque une place économique)
- 70€ place coup de main (PNJ/PJA)
- 45€ place économique (PJ) pour qui en a besoin
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Synopsis
Tant de temps a passé depuis que les ronces, les lianes et les herbes ont pris le dessus. Les êtres pensants peinent encore à trouver leur place dans le cycle. L’idée d’un avenir où ils seraient supérieurs leur reste à la pliure des yeux, et glisse sur leurs joues maculées du sang de leurs semblables. Leurs regards se lèvent enfin, vers un signe annonciateur d’une mort à venir, et l’espoir les quitte. Seule reste l’envie de vivre le présent, au mépris de tout.
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Depuis des temps immémoriaux, toutes les meutes sont égales devant la mort rouge. La dernière était il y a une quarantaine d’années, celle d’avant une dizaine… Même les Sachants ont avoué leur incompréhension devant ce cycle inarrêtable : la Lune devient Rouge dans le ciel, et un mois plus tard, un tiers des nôtres meurent. Humains, Élémentaux et autres Créatures, quel que soit leur âge, quel que soit leur troupeau, meurent subitement.
Nous, enfants de Hyennos, survivons face aux prédateurs, dévorons les proies, marchons dans l’air chaud et respirons dans les marécages infinis, mais Il finit toujours par nous rappeler que nous faisons partie du cycle naturel. Nous mourons, nous nous décomposons. Hyennos nous rappelle que nous ne sommes rien face à l’harmonie du monde…
C’est sans doute la raison du faste et de la décadence de nos célébrations à l’Oasis. Fêter la vie, écouter les voix des morts qui nous parlent, les pleurer, continuer. Des centaines d’entre nous, suivant les traditions, scrutons l’horizon quelques semaines après la lune rouge pour trouver l’endroit qui s’assèche puis verdit. Quand il a été repéré, notre procession formera la période de paix la plus longue que la plupart d’entre nous aura connue : aucun acte violent n’est toléré, par personne, “jusqu’à ce qu’on boive l’eau de l’Oasis”. Une règle aussi ancienne que l’Histoire de nos meutes, qui donne lieu à des échanges sanglants à peine le rituel d’entrée dans l’Oasis effectué…
Jeux d’argents, spectacles, combats plus ou moins amicaux, tout le monde trouve sa façon de vivre ses probables derniers instants. Tout le monde sait qu’il ne reste qu’un jour ou deux avant la mort rouge. On règle ses affaires, on pardonne, on maudit, on vole ou on tue ceux et celles qui nous ont fait du tort, meutes contre meutes, luttes intestines ou troupeau contre troupeau, et parfois, par faiblesse, on s’excuse.
Et il y a ceux qui cherchent. Qui écoutent les légendes d’autrefois, qui espèrent pouvoir revenir à un temps meilleur, qui fouillent l’Oasis, qui évitent de penser à leur mort rouge. Peut-être savent-ils quelque chose que d’autres ignorent, peut-être ont-ils trouvé des secrets dans les arbres et les demeures de pierre qui ont grandi en une nuit, peut-être recourent-ils aux rites druidiques les plus sombres.
Peu importent leurs manigances et leurs rêves d’un temps révolu, il ne nous reste plus que quelques dizaines d’heures pour profiter d’être encore en vie, pour regarder la nature dans sa forme forestière la plus pure et… Tiens, ce draconien, là-bas, tient une bouteille qui m’a l’air bien bonne. S’il veut rester conscient, elle sera à moi dans quelques minutes.
Qui sont les personnages ?
Les PJ sont des survivants et survivantes d’un univers où la mort est au centre de tout : la nature est violente et agressive, les rares créatures sont dangereuses et puissantes. Au début du jeu, c’est la découverte d’un oasis exempt des dangers de l’extérieur… Un moment idéal pour prendre du bon temps et se venger des autres groupes pour de vieilles querelles jamais réglées. Peu avant la fin du jeu, tout le monde sait qu’un tiers de la population mourra, sans recours à cet opus : c’est donc le moment ou jamais d’agir, de vivre, de faire ce que l’on veut.
Ce qu’est ce GN
Un jeu de plus 200 personnes dont les personnages sont lâches, les combats sont des escarmouches ou des guet-apens de petits groupes. L’exploration des mystères de l’univers est difficile, et les scènes finales mettent l’accent sur du vrai jeu de rôle où tout le monde trouvera sa place.
C’est également un jeu qui traite de sujets qui sortent du cadre du GN, notamment la mort, le deuil, puisque les PJ savent par avance qu’un tiers de la population mourra peu avant la fin du jeu ; dans un univers qui est fondamentalement cruel, injuste et incompréhensible.
Une grande partie de la richesse de ce jeu sera créée par les PJ. Avant le jeu, par la création de groupes étranges et incompréhensibles les uns des autres, puis pendant le jeu par la participation à l’atmosphère festive, et aux conflits que nous souhaitons constants.
Ce GN s’inscrit dans une continuité de chroniques du Norlande, dont les derniers événements laissaient présager un bond dans un futur post-apocalyptique. Nous avons puisé l’inspiration dans nos faiblesses pour proposer un type de jeu assez différent de l’ancien, tout en conservant la convivialité qui faisait sa force, et en renforçant l’identité sombre, occulte et riche de cet univers.
De quel aspect de votre jeu devrait-on parler avant tout ?
L’aspect récurrent qui nous enthousiasme lorsque l’on parle de notre jeu, c’est la certitude que beaucoup perdront leur personnage. Durant le jeu, une mécanique de mort permettra de rendre ce moment intéressant mais aussi générateur d’intrigues, tandis qu’un peu avant la fin du jeu, la mort inéluctable nous tient particulièrement à cœur. Nous espérons marquer les esprits avec cette mécanique qui peut paraître étrange pour une chronique ou un jeu à plus de 200 personnes, mais que nous souhaitons parfaitement intégrée au reste du jeu.
C’est aussi ce qui nous a amené à penser en amont à un système de sécurité émotionnelle très important étant donnés les sujets sensibles abordés à l’échelle d’un mass-larp. Plusieurs outils pour que les participants et participantes se sentent à l’aise pour les explorer sont mis en place (safeword, salle hors-jeu accessible, orga dédié·e, instance de mort durant le jeu, débriefing en fin de jeu). Nous avons une adresse de contact pour tout commentaire pendant les phases d’inscriptions (secunorgehenne@gmail.com).
Logistiquement, c’est un défi ?
D’un point de vue logistique, organiser un mass-larp est toujours un défi, car il doit satisfaire des besoins basiques en termes de confort, et des envies de jeu parfois très différentes d’une personne à l’autre. C’est la raison pour laquelle nous apportons beaucoup de soin à créer des mécaniques qui permettent aux PJ de se donner du jeu individuellement et à l’échelle de groupes, ainsi qu’à nos PNJ/PJAs pour aider au maintien de l’immersion et d’une tension ludique.
Le magnifique site, deux châteaux qui se font face, séparés par un étang orné de sculpture et par un jardin français, bordés d’un bois et entourés d’une forêt, est une identité devenue propre aux précédents GN Norlande. Trois opus ont été joués là-bas, nous y avons nos repères pour toutes nos organisations et nous avons créé une relation de confiance avec les propriétaires. Il y a un aspect sentimental à organiser notre jeu là-bas, combiné à la beauté du site et de la région.
Comment travaillez-vous ?
Nous avons commencé par créer en petit comité une structure narrative qui définisse les règles fondamentales de l’univers, dont voici un extrait :
La nature comme chaos
Cruelle, injuste, incompréhensible
Mue par des lois mystérieuses
Ne pardonne pas les erreurs
La nature comme destruction
Prédateur ou proie
“La mort est au centre de la vie”
Les êtres pensants sont une partie infime du cycle
Ces règles correspondent aux émotions que nous souhaitons faire vivre aux participants et participantes du jeu : un émerveillement pour la nature, une certaine joie de vivre face à l’adversité, une réflexion sur la vie à travers les sujets de la mort et du deuil.
Une fois ces bases créées, elles ont été proposées au reste de l’équipe et validées après quelques ajustements nécessaires. Puis nous avons questionné les personnes qui ont participé à nos précédents événements afin de connaître leurs ressentis sur cette nouvelle expérience.
Finalement, nous fonctionnerons sur un système de création ordonné : dans un premier temps la création de l’identité de groupe, puis dans un second temps la création du personnage en lui-même. Afin d’aider les personnes dans ces étapes, nous proposerons à celles qui le souhaitent de les faire participer à des ateliers de création avec nos orgas scénaristiques.
Présentez-nous un peu l’asso et son identité !
Nor-Géhenne est une association Normande qui a organisé 6 GNs « Norlande » entre 2012 et 2017, dont l’univers s’inspirait allègrement des légendes locales. Depuis 2018, elle a diversifié ses types de jeux notamment en organisant le post-apocalyptique ARN 1.0, le GN Penny Dreadful dans l’univers ésotérique de la série du même nom et permettra d’accueillir les GNs d’autres groupes d’orgas au courant de l’année.
4 mars 2019 at 23 h 44 min
Bonjour.
Des toilettes seront-elles prévues cette année ? N’ayant pu aller au dernier mass organisé sur ce terrain, j’avais été au premier. Les sanitaires manquaient. Ce problème a t-il été résolu ?
14 mars 2019 at 20 h 10 min
On sent l’enthousiasme et l’amour pour l’univers transparaitre dans cette présentation, ça fait plaisir ! 🙂