Pourquoi je ne parle plus de jeu

Publié le lundi 28 janvier 2019 dans Articles

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Cet article explique pourquoi je ne parle plus de “jeu” et de “joueurs” mais de “GN” et de “participants”.

Le jeu et les joueurs

Dans sa définition théorique, le terme “jeu” couvre un grand nombre de pratiques différentes, allant du foot à la roulette, en passant par le théâtre et la prise d’hallucinogènes.

Roger Caillois, un sociologue, définit ainsi quatre catégories :

1/ agon, ou la compétition

2/ alea, ou le hasard

3/ mimesis, ou l’imitation

4/ ilinx, ou le vertige

Cependant, lorsque l’on parle de “jeu” et de “joueurs” au grand public, les gens comprennent essentiellement les deux premières catégories. Demandez à quelqu’un dans la rue de vous citer des jeux ou des joueurs, et il vous parlera de footballeurs, de jeux vidéo, de poker, de Monopoly, etc. Bref, tout ce qui a trait à l’adresse ou au hasard.

(On pourra arguer que bon nombre de jeux vidéo ne font appel ni à l’adresse, ni au hasard, mais c’est bien de la perception qu’a le grand public des jeux vidéo qu’il est question ici.)

 

Le GN dans tout ça

Le GN, dans sa forme moderne, descend du jeu de rôles “sur table” (ou JDR), et notamment de Donjons & Dragons. La majorité des JDR de l’époque se situaient principalement entre agon et alea, avec une équipe de joueurs affrontant un challenge (un scénario type “souterrain plein de monstres”) à grands coups de lancers de dés. La part de mimesis était réduite au strict minimum.

Le GN des origines, issu de ces JDR, se situait quelque part entre agon et mimesis. Ce type de pratique, faisant la part belle aux combats à l’épée en latex, a encore cours aujourd’hui, et c’est une manière tout à fait légitime de faire du GN.

Toutefois, au fil du temps et à force d’expérimentation, de nouvelles manières de pratiquer le GN ont été inventées. Et certaines d’entre elles n’ont aujourd’hui plus rien de compétitif. Ces nouvelles pratiques du GN ont donné naissance à de nouveaux concepts et termes, comme par exemple “bleed” et “méta-technique”.

Malgré cela, la pratique elle-même du GN et ses praticiens sont toujours désignés par “jeu” et “joueurs”.

Dans le même ordre d’idée, le grand public associe les termes “jeu” et “joueurs” avec des activités de divertissement, sans aucune portée émotionnelle, artistique ou politique. Or, un nombre grandissant de GN ont aujourd’hui comme objectif premier, voire exclusif, la création d’émotions, l’expression artistique ou la sensibilisation politique.

 

La grande incompréhension

En d’autres termes, les mots employés pour désigner bon nombre de GN d’aujourd’hui (“jeu” et “joueurs”) sont compris par le grand public d’une manière qui n’a aucun rapport avec la nature ou la finalité de ces GN.

Il en résulte une incompréhension lorsqu’on parle de GN au grand public, et en particulier lorsqu’il s’agit de GN ayant une dimension artistique ou politique. Ceci nuit au développement du GN, en brouillant son image et en compliquant le dialogue avec quiconque se trouvant en-dehors de la communauté du GN.

 

Le temps du GN est arrivé

En tant que GNistes, nous sommes donc confrontés à un choix : amener le grand public à comprendre les termes “jeu” et “joueur” de la même manière que les théoriciens, ou alors abandonner ces termes ambigus au profit de termes spécifiques.

La première option me semble relever du doux rêve.

J’ai donc décidé d’opter pour pour la seconde, simple et réaliste :

  • “Jeu” devient “GN”.
  • “Joueur” devient “participant”.

De la même manière :

  • “Personnage Joueur” (PJ) devient “Personnage Participant” (PP).
  • “Personnage Non-Joueur” (PNJ) devient “Personnage Organisateur” (PO).
  • “En jeu” devient “diégétique” ou “Time In” (TI).
  • “Hors-jeu” devient “non-diégétique” ou “Time Out” (TO).

Ces changements peuvent sembler mineurs, mais ils éviteront bien des confusions. Ils permettront également de mieux refléter la diversité de notre activité auprès du grand public, et ils contribueront à en faciliter l’accès.

C’est pour ces raisons que je ne parle plus de “joueurs” et de “jeu”, mais de “participants” et de “GN”. Et que je vous encourage à en faire autant.

 

Liens :

Roger Caillois : https://en.wikipedia.org/wiki/Roger_Caillois

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Hoog

J'adore le GN, et m'efforce de participer à son évolution en diffusant le plus largement possible les bonnes idées glanées ici ou là. En dehors de ça, ma vie est une joyeuse balade entre terrains de volley et mosh-pits !

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19 réactions à Pourquoi je ne parle plus de jeu

  1. C’est en effet le meilleur moyen d’austraciser la pratique et sa représentation dans son élitisme. Les reconstituteurs ont le même discours avec leur archéologie expérimentale et pourtant dès l’entracte ils s’adonnent au behour et jouent à la marchande. Soyez sérieux ! Arrêtez de jouer.

  2. Bonjour François,
    Je ne suis pas certain de bien comprendre ton point de vue. Pourrais-tu détailler un peu STP ?

  3. Je suis en total désaccord avec ta vision.
    Elle rejette l’immense majorité des jeux et joueurs (90%, 95%… )
    Elle rejette ce qui fait la spécificité du “média GN” qui est justement que c’est un jeu.
    Elle marque une forme de mépris pour le jeu de façon générale.
    Elle oublie la composente gamiste pour les fans de la théorie GNS.
    Bref, contrairement à ce que tu penses, je pense que supprimer la notion de jeu supprimera une grande partie de la diversité du GN et contribuera à le rendre encore plus incompréhensible pour le public extérieur

  4. Merci pour ton article. Je pense comprendre ce que tu veux dire, mais ça ne me semble pertinent que pour une toute petite partie de ce que l’on appelle aujourd’hui jeu de rôle grandeur nature. Je pense que pour une grande partie des orgas, PJ et PNJ la dimension ludique est essentielle dans leur conception de ce qu’est le GN.
    Du coup n’y a-t-il pas un risque (ou un souhait), à suivre ta démarche de se démarquer de ce qu’est aujourd’hui l’essentiel du GN français ?

  5. Après qu’on fasse de la recherche sur les formes de narration utilisées en jeu, pourquoi pas, et c’est le sujet même d’Electro, d’après ce que j’ai pu comprendre. Mais cela reste de la recherche et de l’expérimentation. Ca devient quoi alors le GN ? un courant artistique ? Populaire ? En tout cas pas populaire. D’ailleurs les courants artistiques qui se sont voulu populaires, ne l’ont jamais été. Loin s’en faut.

  6. Le Grandeur Nature, médium en constante évolution, arrive à une première forme de maturité qui génère un besoin de légitimité sur le terrain du loisir culturel, à l’instar de la bande dessinée, du jeu vidéo, de l’improvisation théâtrale… Formidable loisir qui permet une créativité incroyable, il reste malgré tout un jeu. Je joue en improvisation théâtrale également. Peut-être est-ce le verbe jouer qu’il faut encenser ? Par contre, pour abonder avec toi mon cher Hoog,les mots sont importants et il y a besoin de les “ajuster” au mieux. Sur le champ du GN, il y a des productions majeures qui montrent que le médium nous entraîne sur un terrain d’évolution artistique énorme. A nous de l’accompagner avec des workshop et Electro notamment. Le GN, je le compare souvent avec la bande dessinée (art populaire également) qui arrive à son heure de reconnaissance voire de gloire au regard de productions très artistiques, le GN va passer par cette étape, j’en suis certain. Et le vocabulaire va être important, prochainement, on remettra en cause le terme “GN”… (pas forcément dans le GN populaire) Bises !

  7. @François :
    Je ne comprends toujours pas vraiment ton point de vue.

  8. Bonjour Julien,
    Je ne rejette ni ne méprise aucune forme de GN. Je constate simplement que de plus en plus de GN ne sont pas des jeux, au sens où l’entend le grand public. Continuer à parler de “jeu” et de “joueurs” est donc de plus en plus problématique. D’où ma décision de parler de “GN”. Cela permet à chacun de pratiquer le type de GN qu’il souhaite (y compris gamiste) sans créer de malentendus et de blocages.

  9. Bonjour Guillaume,
    Je suis d’accord avec toi que la majorité des GNistes d’aujourd’hui ne conçoivent le GN que comme un divertissement, avec parfois une dose de compétition. L’objectif de mon changement lexical n’est pas de les empêcher de faire ce qu’ils aiment. C’est plutôt de permettre aux autres approches d’exister et de se développer, enrichissant ainsi le GN et facilitant le dialogue avec les non-GNistes.

  10. “Dans le même ordre d’idée, le grand public associe les termes “jeu” et “joueurs” avec des activités de divertissement, sans aucune portée émotionnelle, artistique ou politique. Or, un nombre grandissant de GN ont aujourd’hui comme objectif premier, voire exclusif, la création d’émotions, l’expression artistique ou la sensibilisation politique.”

    Je reconnais bien là tes tentations GNS à tout rendre exclusif cher Hoog, segmenter et créer de confortables petits tiroirs… Alors que le monde n’est que mélange et complexité. On peut “jouer” en se divertissant et en partageant des émotions selon moi. Ne parle t-on pas de “jeu de l’acteur” pour le théâtre et les spectacles vivants ?

    Néanmoins je dois reconnaître que, comme toujours, je vois aussi de la pertinence dans ton approche. En effet, je crois que le participant à un GN doit éviter de jouer au maximum, la plupart du temps ça sonne faux, ça manque singulièrement de vibrations. Il doit être, être quelqu’un d’autre, éprouver profondément des émotions. Dans la notion de jeu il y a un aspect plutôt superficiel, alors que dans la démarche d’incarner un avatar (qui n’est jamais à 100%, c’est impossible et non souhaitable pour des questions de sécurité) j’y vois une démarche plus vibrante et profonde. C’est pour cette même raison qu’en GN je recherche avant tout la dimension simulationniste sans pour autant rejeter le ludisme et le narrativisme.

    Bref comme toujours tu enrichis le débat, tu provoques la réflexion, et c’est très bien comme cela !

  11. – MJ: Samedi soir, tu rejoins des amis pour boire un verre. Dans le groupe, un visage inconnu, l’amie d’un ami. Par politesse, vous vous présentez, et entamez une petite conversation sur vos loisirs. A son expression d’incompréhension, tu saisis qu’elle ne connait pas le terme GN ni même sa portée; encore une autre âme à qui il faut expliquer ton centre d’intérêt. Tu parles de jeu de rôle, tu tentes de rapprocher ça d’une espèce de théâtre d’improvisation, tu fais le parallèle avec Game of Thrones pour l’accrocher, tu parles de costumes, de combats, d’armes en latex qu’on dirait des vraies, de flingues qu’en fait ils tirent des balles à blanc, d’émotions, de black-box, de bleed, j’en passe… Ca l’intéresse, mais n’étant pas familière, te répond “ah ouais donc vous faites la guerre avec des armes en mousse et vous vous jouez à…” et tu la coupes d’un “Non mais ça n’a rien à voir, tu ne comprends pas”, vexé dans ta chair, tombé de ton piédestal d’élite incomprise. Tu rentres chez toi, encore furieux, qu’est-ce que tu fais?”

    – “J’écris un article en novlangue GNiste pour aller mieux”

  12. Merci d’insulter les joueurs de D&D première édition en généralisant “La part de mimesis était réduite au strict minimum.”
    NON, il y avait déjà à l’époque du RP. Et aujourd’hui il y a des parties de JdR où le mimesis est réduit au strict minimum.
    La démonstration ignore totalement les jeux basés sur la réflexion. L’auteur considère peut-être ces jeux comme anecdotique, le Jeu d’Echecs notamment ou le Poker Texas Hold em.
    Rien n’ont plus sur le Jeu d’acteur. Qu’il soit comique ou tragique, que ce soit Molière ou Shakespeare, on parle toujours du Jeu.

    Les anglo saxons font la différence entre “player”, “actor”, “gamer” et “gambler”.
    Pour le GN (ou LARP: Live Action Role-Playing game), ils parlent de players…

  13. Je suis en train de lire “A Game Design Vocabulary”, un ouvrage sur le game-design de jeu vidéo écrit par deux créatrices de jeux dont Anna Anthropy à qui on doit le jeu dys4ia qui est un jeu vidéo autobiographique (cet article en parle http://merlanfrit.net/Dys4ia et le jeu est facilement trouvable sur le net) que l’on pourrait choisir, en appliquant l’argumentaire de cet article, d’exclure du champ du “jeu” (œuvre non compétitive, au challenge faible, visant avant tout à produire des émotions et à sensibiliser à une expérience singulière et intime).

    Sauf qu’Anthropy va justement se plaindre du fait qu’une partie des critiques ont refusé la catégorisation de “jeu” pour qualifier dys4ia. Selon elle le langage utilisé par l’industrie du JV se focalise sur la catégorisation en genres (shoot-em up, jeux d’aventure,… ) et rend difficile le fait de penser un jeu comme le sien.
    “Le langage du jeu vidéo est un langage qui exclut et perpétue les valeurs préexistantes au sein de cette culture”.

    Mais pourquoi alors ne pas faire un peu de côté pour se distinguer des formes classiques de JV ?
    Parce que, je cite toujours Anthropy, “dis4ia est un jeu traditionnel de bien des façons. Il emprunte à beaucoup de jeux plus établis leur vocabulaire [leurs conventions]. Plusieurs scènes impliquent de guider un personnage contrôlé par le joueur pour accomplir certaines tâches. Notre façon de décrire les jeux est si superficielle que nous manquons d’outils pour connecter un jeu [sur un sujet atypique (la transidentité ici)] à des jeux aux sujets plus classiques mais aux systèmes en partie similaires”.

    Il y a une volonté de s’insérer dans un dialogue avec l’ensemble du champ du jeu vidéo, malgré les rejets.
    Pour transposer au GN c’est à mon sens la question à se poser : est-ce que l’on souhaite discuter avec ce GN “des origines”, s’en inspirer, assumer la filiation parfois en s’opposant à ses conventions ? Partager un vocabulaire commun ?
    Sur ce dernier point tu mentionnes l’arrivée de nouveaux concepts, “bleed” et méta-technique”, mais ces derniers sont en fait transversaux et peuvent permettre de penser des formes très diverses de GN.

  14. Salut,
    Merci pour ton article. Nous sommes nombreux.ses à être en désaccord de fond avec celui-ci et à tenir, au contraire, à enrichir le terme de jeu et à ne pas le restreindre aux visions évolutionnistes de Caillois :). Une réponse détaillée suivra sans doute, quand le temps sera trouvé (par moi et/ou d’autres).
    En attendant, nous avons eu une discussion sur le caractère ludique du GN dans le dernier LiveScéna, dans la troisième partie (env. 1h et quelques de l’enregistrement), si cela t’intéresse d’y jeter une oreille : https://archive.org/details/LiveScna10

  15. Je ne suis pas d’accord avec cet article, au contraire il conviendrais de redonner tout son sens au verbe “jouer”.
    Gilles Brougères (enseignant chercheur qui a fondé le Master II Sciences du Jeu) a définit le jeu comme une activité de « second degré » (Je sais que « ceci est un jeu »), une activité pour laquelle le jouer a une “libre décision d’entrer dans le jeu” (« jouer, c’est décider de jouer »), pour laquelle il existe des “règles implicites ou explicites partagées”, une activité qui n’a pas de “conséquence dans la vie « réelle »”, et enfin qui est marquée par “l’incertitude quant à l’issue du jeu.”

    Le GN entre pleinement dans cette définition, changer un de ces paramètres fait entrer le GN dans le champs du théâtre, dans celui du jeu de rôle thérapeutique de la psychologie ou dans la formation professionnelle.

    Il existe une expérience du joueur qui n’est ni du théâtre, ni une expérience de spectateur.
    Je ne suis pas un lecteur avertis de ce blog mais il me semble qu’il est nécessaire de faire ressortir ce qu’est “l’expérience joueur” et de la différencier du théâtre et d’autres expériences (comme la psychothétrapie).

    Très personnellement je tiens au caractère “ilinx” de l’expérience de jeu créée par le GN, le flou réalité/jeu et le bleed. Je pense que ce sont des éléments nécessaires pour créer une bonne expérience de jeu, voir les éléments clefs du GN.

  16. Bonjour Jeff,

    Merci pour ton message, mais il repose sur quelques malentendus.

    Je fais partie de ces pratiquants de D&D de la première heure, et je ne cherche à insulter personne. Pour se convaincre de l’importance réduite accordée au roleplay à l’époque, il suffit de regarder la place qu’il occupe dans les divers manuels.

    Par ailleurs, tu as raison quand tu dis que certains JDR d’aujourd’hui aussi s’intéressent peu à la mimésis. Mais ce n’est pas vraiment le sujet.

    Concernant la réflexion, ça tombe sous “agon”.
    Et le jeu d’acteur tombe sous “mimesis”.

    Et pour finir, je m’applique la même évolution lexicale en anglais : “larp” et “participants” au lieu de “game” et “player”.

  17. Bonjour Steve,

    Merci pour ton message et ta question intéressante.

    Je souhaite clairement dialoguer avec le GN des origines. Il me semble utile et honnête de reconnaître la filiation. D’autant plus que l’évolution du GN n’est pas linéaire, et que le GN des origines (encore présent aujourd’hui) continue à évoluer.

    De plus, il me semble clair que les différentes formes de GN font partie de la même communauté. Aucune volonté de rejet, donc.

    Le sujet critique à mon sens, c’est le dialogue avec les gens qui ne font pas partie de la communauté. Pour pouvoir échanger avec eux, il faut une parade au malentendu qui fait systématiquement surface lorsqu’on utile les termes “jeu” et “joueur”.

    Et pour cela, il me semble justement que l’ensemble de la communauté, du medfan ancestral à l’avant-garde, doit partager un vocabulaire qui évite ce piège.

  18. Bonjour Axelle,

    Merci pour ton message. D’autres points de vue sont évidemment les bienvenus, ça nourrira la réflexion ! Je doute qu’on puisse faire bouger la compréhension que le grand public a des termes “jeu” et “joueur”, mais si tu as des idées de solution, je suis preneur.

    Un mot sur Caillois :
    Je l’utilise ici pour structurer le propos, mais on pourrait s’en passer. A mon sens, le fond du problème est surtout ce que le grand public entend par “jeu” et “joueurs”, et le décalage par rapport à une partie grandissante des GN.

  19. Bonjour Hoog,

    Tu sembles vouloir à tout prix nous permettre de communiquer de GN avec “le grand public” en évitant l’acceptation courante du mot “jouer” et “joueur”.
    Je pense que ce problème n’est pas lié à ces mots mais à la “culture générale” du “grand public”: Il existe de nombreux domaines dans lesquels ce que la plupart des gens comprennent d’un mot n’est pas ce que les spécialistes entendent de ce mot.
    Ne faudrait-il pas, au contraire, inciter le “grand public” à comprendre ce que veulent dire les mots plutôt que d’en inventer des nouveaux ?

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